Née à Paris, L’ REV partage son temps entre l’ Ile de France, où elle a suivi des études scientifiques, et Belle-Isle-en-mer où elle travaille sur la plupart de ses créations jusqu’en Août 2005 où elle s’implante dans le Morbihan, retrouvant ainsi des atmosphères précieuses à ses évasions, ses regards.
C’est un parcours atypique qu’elle propose mêlant tour à tour peinture et écriture.
Son travail naît des méandres de sa vie intérieure qui favorisent méditation et moments contemplatifs. Il s’appuie sur l’émergence des émotions et la mémoire sensitive qu’elle garde de sa perception des éléments, des ambiances, des êtres et de la dimension spirituelle de l’univers. Dans chaque toile, au-delà de l’apparence immédiate, elle glisse une valeur cachée, symbolique et définit ainsi l’expression artistique :

« La lumière jaillit de l’intérieur,
L’âme en est la mémoire,
Les émotions en sont les couleurs,
Nos mains les interprètes. »

L’ REV

A son univers pictural fait écho son recueil de textes intitulé « Chemins de phrases », qu’elle achève en 2004.
Sa quête d’expression artistique l’a également conduite sur un itinéraire théâtral de 1985 à 1990.

Inscrite à la maison des Artistes sous le numéro : L729430

 

Galerie
Ecriture
Expositions
Liens
Contact


 

« J’ai fait des gestes blancs parmi les solitudes »
(Guillaume Apollinaire- Merlin et la vieille femme - Alcools)

La peinture de L’ Rev nous semble se jouer sur la force poétique du blanc, de la lumière, du silence… Blanc sidéral et lumière universelle, silence des sphères et des abysses…
Tentation du blanc, universelle et douloureuse pureté… haute exigence !  Blanc – luminosité, éblouissement…
Et la couleur comme un embrasement. Comme une violence inassouvie, comme une libération et comme un cri premier.
Comme un voile aussi, comme un filtre, comme un souffle…
Explosions vertes, jaillissements rouges, fulminations bleues, chocs jaunes, déflagrations oranges, déferlements violets…

Univers d’enfance du monde, de genèse marine, de soulèvement végétal…pure immobilité d’où sourd comme une rumeur enfouie, un feu obscur, une stridence volcanique, comme une lave qui couve sous la banquise et perce…
L’ Rev peint l’origine, la possibilité peut-être, de la couleur. La couleur en son essentielle violence - sa chaude haleine – sa sexualité libre et souveraine…
L’extirpement du rouge, le douloureux enfantement du jaune, le surgissement inespéré du vert, l’envahissement salubre du bleu…

Michel Beauvais- Ecrivain